1. 1)Cherchez la définition d’hybridation et d’hybrides.

  2. 2)A l’aide du document 1, trouver le nombre de chromosomes par cellules pour les 3 espèces et proposez une formule chromosomique.

  3. 3) Cherchez la définition de polyploïdes. A l’aide du document 2 proposez une formule chromosomique non diploïde pour T. turgidum et T. aestivum.

  4. 4) Cherchez la définition de chromosomes homéologues . Le document 3 confirme-t-il l’hypothèse de chromosomes homéologues ?

  5. 5) Utilisez le document 3 et le GENIEGEN2 pour comparer avec pertinence les séquences des gènes GLU de T. monococcum, speltoides et aestivum. Réalisez un tableau de comparaison.

  6. 6)Ces résultats sont-ils en accord avec l’hypothèse ?

  7. 7) Complétez le schéma de synthèse expliquant l’origine du blé dur.



A2: l’histoire génétique du blé.

Les recherches sur l’histoire des blés ont conduit à proposer que le blé dur résulte d’une hybridation spontanée entre deux espèces de blé sauvage, l’une étant le monococcum sauvage et l’autre speltoides, et que le blé tendre provient d’une hybridation entre le blé dur et une autre espèce de blé sauvage. Ces hybridations suivies de doublement du nombre de chromosomes seraient à l’origine des blés polyploïdes.


On cherche à confirmer cette hypothèse.

Trois espèces de blé sont cultivées depuis 10.000 ans :

- le blé tendre (Triticum aestivum) espèce dont la culture est actuellement la plus répandue (>90% des surfaces cultivées) 

- le blé dur (Triticum  turgidum=durum)

l’engrain (Triticum monococcum).

La farine obtenue à partir des grains de blé tendre sert à fabriquer le pain alors que celle obtenue à partir du blé dur est utilisée dans l’industrie des pâtes et des semoules. L’engrain, premier blé cultivé, l'est encore aujourd'hui sur de petites surfaces dans certaines régions montagneuses de Turquie et de Grèce où il sert surtout à l’alimentation du bétail.

Les espèces sauvages de blé sont: T. monococcum, T. Speltoïdes et T. tauschi .