Document 1: dosage des hormones ovariennes durant 2 cycles sexuels (sans grossesse).


L’analyse chimique d’extraits ovariens a permis d’identifier diverses substances dont le taux sanguin varie selon les périodes du cycle ovarien. Chez les femmes en période d’activité reproductrice, on a dosé, au cours d’un cycle ovarien, les teneurs sanguines de l’œstradiol et de la progestérone (deux de ces substances). Les résultats sont donnés par le graphe ci-dessous :


Document  RESSOURCE 4 .

Document 2: Expériences d’injection des hormones ovariennes et de RU 486 chez des Lapines.


On injecte au lot 1 de l’œstradiol seul, au lot 2 de l’œstradiol et de la progestérone.Le lot 3 reçoit en plus des doses croissantes de RU486. On observe les modifications de l’utérus. Les résultats sont donnés par le tableau ci-dessous :

Document 3a: Mode d’action de la progestérone.


La progestérone produite par les ovaires circule dans le sang jusqu’à l’utérus. Elle pénètre dans les cellules utérine et se lie à un récepteur spécifique par complémentarité de forme 3D. Cette liaison permet la formation d’un complexe ES (Enzyme-Substrat) qui est actif : il stimule la dentellisation utérine ou son maintien si l’utérus est dentellé.


Dentellisation de la muqueuse utérine

Document 3b: Expériences d’injection de progestérone et de RU 486 chez des Lapines.


On injecte une même quantité de progestérone et des doses croissantes de RU486 à des lapines. On mesure la réussite de fixation de la progestérone sur les récepteurs spécifiques utérins. Les résultats sont donnés par le graphe ci-dessous :

FIXATION

COMPLEXE ES

Document 3c: Structures comparées des 2 molécules .



Une molécule agoniste: est une molécule qui se lie sur les mêmes récepteurs qu’une molécule naturelle et déclenche les mêmes effets (imitation).

Une molécule antagoniste: est une molécule qui se lie sur les mêmes récepteurs qu’une molécule naturelle et empêche alors les récepteurs de fixer la molécule naturelle et de produire ses effets  (inhibition=blocage).